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Jean Nicolas Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854 à Charleville dans les Ardennes. C'est le deuxième enfant de Vitalie Cuif et du capitaine Fréderic Rimbaud. Celui-ci quitta le domicile conjugale, quelques heures avant la naissance du poète. Il ne reparaitra que de façon épisodique, augmentant la famille deux soeurs pour le petit Arthur.
Arthur à droite avec son frère Frédéric (1866) |
Au collège, Rimbaud se fait remarquer pour ses dons précoces. Il se lie d'amitié avec son professeur de rhétorique, Georges Izambard, en 1870. En pleine guerre, il décide de partir pour Paris, mais à son arrivée, il est arrêté et incarcéré pour avoir voyagé sans billet. Libéré grâce à Izambard, il ne songe qu'à fuir de nouveau sa ville natale. Dix jours plus tard, le voilà de nouveau sur les routes, il part pour Charleroi, puis Bruxelles. Au cour de ses périgrinations naitront de nombreux poèmes, comme "le Dormeur du Val". Ses premiers vers, en latin et en français, sont publiés dès 1871
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Après deux tentatives infructueuse.. il est appelé et reçu à Paris par Verlaine, en septembre 1871. En compagnie de celui-ci, il fréquente la bohème littéraire; il collabore à l'album Zutique.
Renvoyé en 1872 à Charleville par Verlaine qui veut se réconcilier avec sa femme, il se rend bientôt en Belgique. Verlaine le rejoint à Bruxelles, puis les deux amis s'embarquent pour l'Angleterre. Ils séjournent à Londres jusqu'en décembre.
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Verlaine, sa femme et Rimbaud
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Après une nouvelle séparation, ils se retrouvent plusieurs fois, en 1873, en Belgique et en Angleterre. Mais, leurs relations sont de plus en plus orageuses. Le 10 juillet, à l'issue d'une violente dispute, Verlaine tire sur Rimbaud.
Celui-ci, légèrement blessé, se retire, à sa sortie de l'hôpital, dans la ferme familiale de Roul,~ où il termine "Une saison en enfer". IL est de retour à Londres, en 1874, avec, Germain Nouveau, puis se fait engager comme précepteur à Stuttgard
Verlaine vient le retrouver en 1875, mais Rimbaud le congédie définitivement. Il commence alors une vie d'aventures, d'abord entrecoupée par quelques retours à Charleville. En 1876, il est mercenaire dans l'armée coloniale hollandaise à Java, mais il déserte. En 1877, il parcourt la Suède et le Danemark avec un cirque. En 1878, il est chef de chantier à Chypre. Enfin, en 1880, il arrive à Harar, au service d'une maison de commerce en peaux et café. Il reste dans cet emploi jusqu'en 1885. II se livre alors au commerce des armes. Son dernier emploi, en 1888, le ramène à Harar. Atteint d'une tumeur au genou en 1891, il revient à Marseille où il est amputé de la jambe. Son état s'aggrave au bout de quelques mois et il meurt le 10 novembre, à l'hôpital.
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